Du "soleil levant" au dojo de la STEG

Le samedi 21 mars, notre chère Bessma, nous a rendu visite au dojo de la STEG pour faire son premier cours d'aikido avec son amie d'enfance Afef. Bessma vit au japon depuis 10 ans déjà et elle n'a jamais eu l'occasion de connaitre cet art martial japonais (...mieux vaut tard que jamais!!) . Elle est venue en Tunisie avec un groupe d'amis japonais pour leur faire découvrir les richesses de la culture tunisienne et dans un objectif de tisser un lien entre ces deux cultures... un souci qui lui tient au cœur depuis qu'elle a fondé son association d'amitiés tuniso-japonaise...

Ce fut un grand plaisir pour elle d'abord de découvrir que les liens entre le Japon et la Tunisie sont bien réels..ensuite et surtout un plaisir de nous partager des moments d'amitié, de sincérité et de joie comme atteste ce petit message qu'elle nous a laissé :

" Amis aikidokas,

Ce fut un bonheur de faire votre connaissance. ça fait 10 ans que je vis au Japon, mais c'est en Tunisie que je découvre l'aïkido! Grâce à Afef, Kaïs et toute l'équipe, je repars avec un souvenir mémorable et une forte motivation pour rejoindre l'esprit aïkidoka.

Dans l'espoir de vous revoir au Japon, je vous remercie de m'avoir offert cette opportunité."

The LaSt sAmOurAï

Voici un extrait du film "le dernier samouraï" dans lequel Tom Cruise joue - bravement - quelques techniques d'aikido avec Hiroyuki Sanada ...A consommer sans modération..







Comment saluer avec les armes ?

La pratique des armes s'accompagne de saluts particuliers. Quand on prend une arme, il convient de saluer en direction du kamiza, l'arme présentée devant soi à hauteur des yeux. On s'incline alors, les bras devant rester à une hauteur fixe. Pour le début et la fin du cours, le problème est de savoir où placer l'arme :

Le TANTO : on le place en général juste devant soi;

Le BOKKEN : on fait comme si le bokken était un vrai sabre. Pendant le cours : on le porte à gauche, comme s'il était glissé à la ceinture. Au moment du salut, on le présente face à soi, pointe vers le bas et lame vers soi, pour le poser ensuite à sa droite. Au début du cours, la lame sera tournée vers l'extérieur, vers soi à la fin du cours. Le genou doit être au niveau de la garde éventuelle. Ainsi, avec un vrai sabre, si quelqu'un essaye de tirer l'arme par l'arrière, il est possible de poser le genou sur la poignée, laissant le voleur avec le seul fourreau.

Quand on écoute les explications de l'enseignant, le bokken peut être soit porté au niveau de la ceinture à gauche, comme un sabre passé dans la ceinture, ou porté à droite, pointe vers le bas, la main sous le niveau de la garde (manifestant ainsi qu'on n'est pas en position de combat).

Le JO : le jo est habituellement porté par la main droite, à la moitié de la longueur, la pointe du jo dirigée légèrement vers l'avant (avec l'idée de pouvoir porter un coup à la gorge en cas d'urgence). Pour saluer debout, le poignet bascule de manière à faire basculer le jo (il est alors clairement impossible d'attaquer avec), et on fait un salut debout. Pour se mettre en garde, on avance ensuite la main qui tient le jo, l'autre main vient en saisir l'extrémité et la première main se positionne à un tiers de la longueur. Pour les saluts à genou, le jo est également positionné à droite, dépassant le genou d'une trentaine de centimètres.

Travail des armes et étiquette :

Les armes doivent être rangées prêtes à servir au bord du tapis. Ne vous servez jamais d'armes qui ne vous appartiennent pas sans en avoir la permission. N'enjambez jamais les armes posées le long du tatami.

Les armes doivent être traitées avec le plus grand respect car elles symbolisent l’esprit du samouraï, mais aussi en raison du danger supplémentaire qu’implique leur pratique.

Avant et après avoir utilisé une arme vous devez la saluer. Prenez l'arme à deux mains en faisant face au shinden, montez-la à hauteur de votre front et inclinez légèrement le tronc vers l'avant.

Lorsque vous vous déplacez avec une arme ne gesticulez pas.

Si il s'agit du bokken vous pouvez le porter à gauche, tranchant vers le haut, pointe vers l'arrière et le bas, ou à droite, tranchant et pointe vers l'avant et le bas. S’il s'agit du jo vous pouvez le porter indifféremment à droite ou à gauche le long du bras.

Le tanto peut-être passé à la ceinture.

Lorsque vous êtes en seïza posez les armes sur votre droite. Le tranchant sera dirigé vers vous et la pointe vers l'arrière pour le bokken.

Ne vous servez jamais du bokken ou du jo pour vous asseoir, vous relever ou marcher.

Hakama : histoire et réalité

Le mot Hakama vient du mot « Hakamo » qui désigne un vêtement porté à partir de la taille par les femmes dans les temps anciens. Le Hakama a évolué en fonction des époques et l'on peut penser que le Hakama d'Aïkido utilisé à notre époque provient de l'équitation possédant un large pli d'aisance (élargissure) à l'entrejambes.

Histoire du Hakama :

Le Hakama était, à l'origine, un moyen de protection des jambes des cavaliers contre les arbustes, etc. ..., similaire aux pantalons des cow-boys. Le cuir étant difficile à trouver au Japon, un matériau épais lui fut substitué. Après, les samouraï sont descendus de cheval, et sont devenus des soldats à pied. Les samouraïs à pied ont persisté à porter les vêtements des cavaliers afin de marquer leur différence et de pouvoir être plus facilement identifiables. Il y avait plusieurs sortes de Hakama. Un Hakama était un genre de jupe en tube, sans "jambes". Un autre était semblable, mais beaucoup plus long, et était porté lors des visites au shogun ou à l'empereur. Ils avaient environ 12 à 15 pieds de longueur, et étaient pliés et repliés, placés entre les pieds et l'arrière du visiteur (avec l'aide d'un habilleur). Cela rendait leur déplacement à genoux (shikko) difficile, ainsi que la cache éventuelle d'une arme.

Hakama et grade :

O'Sensei était catégorique sur le fait que tout le monde doive porter le Hakama. Le Hakama n'est pas la reconnaissance d'un niveau ou d'un grade. Tout pratiquant peut le porter. Le fondateur commença à enseigner son art à des notables, des nobles, des personnalités haut placés pour qui le Hakama ne posait pas de problème de coût. Plus tard il laissa à ses jeunes élèves le choix de pratiquer sans l'Hakama jusqu'à ce qu'ils puissent en acheter un en étant certains de continuer la pratique. Ainsi, les occidentaux crurent que le port de l'Hakama était lié à une certaine ancienneté ou à un grade, alors qu'il ne s'agissait que d'un problème pécuniaire.

Saito Sensei raconte une histoire sur le Hakama dans le dojo de O'Sensei, il y a longtemps. La plupart des étudiants étaient trop pauvres pour en acheter un. Cependant, tout le monde devait le porter. S'ils ne pouvaient en récupérer un d'une vieille relation, ils retiraient la couverture d'un matelas, la teintaient, et la donnaient à une couturière pour en fabriquer un. Parce qu'ils étaient obligés d'utiliser les teintures les moins coûteuses, plus tard, l'imprimé original multicolore du tissu réapparaissait, et le tissu ne tenait plus son garnissage.

Dans beaucoup d'écoles, seules les "ceintures noires" portent le Hakama. Dans d'autres, tout le monde en porte même un débutant. Dans certains club également c'est le professeur en accorde le port à l'élève qui à montré son engagement dans la pratique, qui chute correctement sur la plupart des techniques et qui a environ deux ans de pratique assidue.

D'une façon générale, les femmes commencent souvent à porter le hakama plus tôt que les hommes.

Hakama et couleurs :

Dans le chapitre concernant le Hakama, dans le livre "principes de l'Aïkido", Saotome Sensei mentionne que le Hombu dojo était un endroit pittoresque quand s'y entraînaient des Hakama de toutes les couleurs. Le Hakama traditionnel n'était pas d'une couleur uniforme. Il avait des dessins tissés ou imprimés.

A présent, le Hakama de couleur blanche est habituellement porté par les maîtres d'après guerre. Auparavant, le Hakama blanc était porté par les débutants. Le deuxième doshu, Kishumaru Ueshiba, portait un Hakama de couleur grise ; O Sensei portait indifféremment un Hakama blanc ou noir.

Comment porter le Hakama :

Comment plier le Hakama :




Symbole des plis du hakama : (lire ici )

Le koshi nage de l’Aikido

Le koshi nage de l’Aikido est exécuté avec les pieds de tori en perpendiculaires à ceux d’uke . Tori pousse avec sa jambe arrière vers le ventre d’uke pour faire basculer ce dernier vers son déséquilibre avant. Tori ne doit pas chercher à « charger » uke : il continue, il « passe à travers le corps d’uke » qui est fauché, balayé par le corps de tori. Les pieds de tori ne doivent pas être également serrés. Le sentiment d’uke quand il est projeté n’est pas du tout d’être « soulevé », c’est au contraire le sentiment de tomber brutalement dans un trou.

La projection koshi nage, est exécutée différemmment en judo : les pieds de tori sont parallèles à ceux d’uke :Tori sacrifie son équilibre vers l’avant pour entraîner uke qui est dans son dos, et rattrape son équilibre au moment où uke chute.

L' aikido ne comporte pas la notion de sacrifice (le principe de sutemi). En Aikido, tori doit être puissant dans l’axe de faiblesse d’uke, c’est pour cela qu’il a toujours des appuis perpendiculaires à ceux d’uke quand il le déséquilibre. C’est vrai pour ikkyo, pour kote gaeshi, pour shiho nage... c’est vrai également pour koshi nage. C’est vrai tout le temps, c’est un principe de logique. Quand ce principe n’est pas respecté, quand les pieds sont parallèles à ceux d’uke, il est facile de se rendre compte, sur koshi nage par exemple, que la stabilité est précaire : si uke pousse tori part en avant, si uke tire tori part en arrière. C’est pourquoi, dans l’enseignement des kuden, O Sensei insistait sur le fait que « dans koshi nage vos pieds et ceux de l’adversaire doivent former un croix ».





Stage International d'Aikido à Tunis

La fédération tunisienne du judo organise ces 13-14-15mars 2009 un stage international d'aikido suivi d'un passage de grade pour les ceintures noire (nidan, sandan, yondan). Le stage se déroulera à la salle fédérale de judo d'Elmenzah sous la direction du maître français René Trongon (7ème Dan aikido).

Le programme de stage est comme suit :

- Le vendredi 13/03/2009 :
de 13h30 à 16h30 (pour les ceintures marron et plus)

- Le samedi 14/03/2009 :
de 10h à 13h (ouvert)
de 15h à 17h (ouvert)
de 17h à 18h30 (Formation Jury)

- L
e dimanche 15/03/2009 :
de 8h à 9h:15 (Formation Jury)
de 9h30 à 12h (ouvert)
de 13h30 à 15h ( passage de grade 2ème dan et plus)

Pour les tarifs, ils sont comme suit :
- Les frais de participation au stage : 20DT
- les frais de participation au passage de grade :15 Dt.