Génèse de l'Aïkido : la vie de Morihei Ueshiba.

Pour bien comprendre la naissance de l'aïkido et son évolution à travers le temps, il faut bien étudier la vie de Morihei Ueshiba le maître fondateur de l'aïkido : sa biographie, sa famille, le contexte géopolitique dans lequel il est naît... et comme une image vaut mieux qu'une longue explication par des mots, je vous ai choisi quelques cartes sous forme de mind-map tirées du blog AikiAutrement. Ce blog, que je vous recommande vivement, pour la richesse de son contenu, contient plein d'images résumant plusieurs aspects techniques et philosophiques de la pratique d'aïkido.

Voyons d'abord à travers cette première carte, le contexte historique et géopolitique du Japon qui a entouré la naissance de l'aïkido :

C'est dans ce contexte donc que morihei Ueshiba a vécu : la carte suivante présente la familiale de O sensei :

Cette troisième carte met l'accent sur la recherche martiale qu'a menée maitre Ueshiba tout au long de sa vie : de l'aiki-jutsu, à l'aikibudo en arrivant à l'aikido...

Enfin, voyons le vie sociale et publique du maitre :


L'Aïkido dans La Presse nationale

Auteur : Habib KACHOURI


«A u début, j’étais réticente à l’idée de pratiquer cet art. Je n’en avais jamais entendu parler auparavent, qui plus est, je suis une fille. Cependant, après avoir fait quelques séances, je me suis rendu compte que, fille ou garçon, vieux ou jeune, l’aïkido ne fait aucune distinction. Grâce à cela, j’ai commencé à avoir davantage confiance en moi, non pas uniquement au dojo, mais aussi dans mon quotidien», déclare Salma, 22 ans, étudiante.

Créé en 1930, par Morihei Ueshiba et reconnu au Japon en l’an 1940, l’aïkido a traversé le temps et les continents pour finalement rejoindre les rivages de la Tunisie. Cet art martial, constitué uniquement de techniques de défense, est devenu, depuis près de 10 ans, l’une des sections faisant partie de la Fédération tunisienne de judo. Cependant, rares sont ceux qui en ont entendu parler ou qui lui montrent de l’intérêt. Le fait est que, pour certains, un art martial où l’on n’attaque pas n’en est pas vraiment un. Mais c’est là toute l’erreur, car même s’il n’y a pas de combat, les techniques de défense enseignées sont méticuleusement étudiées, afin de briser ou, mieux encore, rendre nulle l’agressivité des adversaires sans pour autant leur infliger ou s’infliger à soi-même des blessures pouvant être graves. Toutefois, en suivant cette logique de pacifisme, on en déduit que dans cet art, il n’existe aucune compétition. C’est ce point qui a fait que l’aïkido soit resté dans l’ombre pour la plupart des gens.

Ce sport est un ensemble de techniques dont la majorité est complexe et difficile à apprendre. Toutefois, avec un bon niveau, elles pourraient sauver la vie de n’importe qui face à n’importe quel type d’agression. Comme l’a si bien confirmé le maître Nebi Vural (6e dan en aïkikai, l’une des dérivées de l’aïkido) lors de son dernier stage en Tunisie en avril 2010, en disant : «Il est normal de recevoir des coups lorsqu’on pratique le karaté ou le Taekwondo. Par contre, ce qui n’est pas normal c’est d’en recevoir alors qu’on pratique l’aïkido puisqu’on est censé être intouchable». Mais pour vraiment le devenir, Vural-Sensei a émis la condition que quels que soient notre niveau et notre âge, il faut toujours continuer à s’entraîner.

L’entraînement en aïkido consiste en une répétition d’une technique bien précise, qu’elle soit à main nue ou nécessitant une arme, jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement assimilée pour ensuite passer à une autre ou bien à une amélioration de l’ancienne. Ceci dit, on pourrait croire que cette répétition peut mener à une routine lassante, mais ce n’est pas ce que pensent les aïkidokas qui préférent utiliser le terme «affûtage» plutôt que «répétition». Pour eux, cet apprentissage leur permet d’affûter leur reflexe, d’aiguiser leur esprit et de travailler leur corps par la même occasion.

«Au début, on est lent. On commet des erreurs et on a honte. Mais après un mois, on commence à constater notre évolution. Nos réflexes augmentent, on devient plus réceptif et on arrive à assimiler et à refaire facilement et rapidement les techniques qu’on trouvait trop compliquées ou difficiles. Mais bien sûr, on n’ y arrive pas toujours, on peut compter sur l’aide des anciens. Comme il n’existe aucune édition, il n’existe pas de plus fort ou de plus faible. On est tous pareils et on s’entraide. Cela crée une atmosphère presque familiale», confirme Mustapha, 17 ans, lycéen.

N’étant pas uniquement un art martial, l’aïkido est aussi une école de discipline, où les maîtres mots sont respect et tolérance face à autrui quels que soient son âge et son sexe. Tout se déroule dans une parfaite harmonie et suivant un code qu’on ne brise pas. L’odeur de l’encens qui purifie la salle et l’esprit, la prosternation et le respect face au maître, l’énergie libérée lors de l’entraînement, tout cela forme le rituel de l’aïkido, dont la signification du mot n’est autre que «la voie de la concordance des énergies». Un rituel dont la magie opère sur l’âme et la personnalité de quiconque qui le pratique, le rendant plus confiant et plus zen mais aussi à l’affût et prêt à faire face à n’importe quelle situation.

Aujourd’hui en Tunisie, l’aïkido est enseigné dans différents gouvernorats : l’Ariana, Mahdia, Sfax... Aussi, la Fédération tunisienne de judo, organise-elle, chaque année, un planning de stage en coopération avec les différents gouvernorats mais aussi à l’échelle internationale, notamment avec l’Espagne et la Turquie. Ceci dans le but de propager cet art qui préconise la paix, la tolérance et l’esprit de fraternité, et de rapprocher l’Orient de l’Occident à travers des événements où tout le monde est vainqueur.

Source : Article paru dans La Presse Jeune du samedi 20-11-2010
web site : http://www.lapresse.tn/

Regroupement D'aikido

Quelques souvenirs du regroupement qui a eu lieu ce vendredi 12 novembre 2010, avec le club d'aikido du centre culturel d'El Menzah 6.

Regroupement D'aikido

Voici quelques souvenirs du regroupement qui a eu lieu le vendredi 5 novembre 2010, entre notre club et le club d'aikido de Boumhel.
Une vingtaine d'aikidokas jeunes et adultes ont suivi -avec intérêt et curiosité- le cours qui a été dirigé par maitre Nejib Saidi (2ème Dan) entraineur du club de Boumhel. Maitre Nejib, en variant entre des techniques simples et d'autres de self-défense d'une part et entre des techniques à mains-nues et celles avec armes d'autre part, a essayé de nous montrer une autre facette de l'aikido : celle de la recherche de l'efficacité contre des agressions réelles, une facette souvent négligée et escamotée dans notre pratique quotidienne...