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Si l'histoire de l'aikido Shodokan m'était contée...

Le shodokan est une école d'aïkido qui a été fondée par maître Kenji Tomiki (1900-1979). Le Shodokan réunit les techniques de l'aïkido et la structure didactique que Jigoro Kano (dondateur du Judo) utilise pour l'enseignement du Judo. Cette vidéo donne un bref apperçu sur l'histoire de cet art marial.



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Les spécificités de l’Aïkido par Christian Tissier

J'ai pu lire dernièrement une interview intéressante du grand maitre français Christian Tissier (7ème Dan) paru au Tsubaki Journal et dans laquelle vous pouvez découvrir des éclaircissement sur l'originalité de l'aïkido par rapport aux autres arts maritaux, l'intérêt du travail des armes, ainsi que l'avis du maitre Tissier sur plusieurs grand maitres d'aïkido.

Voici quelques extraits de l'interview...

Quelle est selon vous la spécificité de l’Aïkido, qu’est ce qui le démarque des autres pratiques martiales ?
Il y a plusieurs points distincts. D’abord il y a le côté éducatif. L’Aïkido est un système d’éducation avec un support qui est l’art martial.
Ensuite il y a le côté technique. En Aïkido il y a des principes et des qualités. Les qualités sont plus du domaine de l’inné alors que les principes sont du niveau de l’acquis. Les réflexes sont une qualité, on l’a tant mieux, on ne l’a pas, tant pis. Le shisei par contre est un principe. La vision, la distance qu’on résume par ma-aï, c’est un principe. La recherche d’efficacité maximum avec le minimum d’efforts est un principe. Pour que l’Aïkido fonctionne il faut donc que tous ces principes soient présents. Plus ils le seront, plus la technique tendra à la perfection.

Le point important différenciant l’Aïkido de la plupart des arts martiaux est que les principes sont les éléments essentiels d’une technique et ne peuvent pas être remplacés par le travail des qualités. On ne peut pas se satisfaire d’une technique qui marche de manière relative grâce aux qualités physiques que sont la force ou la rapidité.

Il y a enfin l’aspect spirituel. Nishio disait que l’Aïkido était le yurusu Budo, le Budo du pardon. Et c’est ça, plus encore que tout le reste qui est une spécificité de l’Aïkido. La notion de respect de l’intégrité. La sienne bien sûr, mais surtout celle du partenaire.

La recherche de l’Aïkido est celle du geste pur en dépit des contraintes que sont les attaques des adversaires dans le respect d’une éthique aux aspirations élevées. Car même si la plupart des Budo préconisent de n’agir que pour se défendre, l’idée de le faire en préservant son partenaire est spécifique à l’Aïkido.

Est-ce que vous considérez que le travail des armes fait partie intégrante de la pratique de l’Aïkido ?
Fondamentalement, non. Mais je vais développer mon point de vue. A l’Aïkikaï comme vous le savez il n’y a pas de cours d’armes, point final. Il y a quelques bokkens si on veut faire quelques suburis mais il ne faut pas en faire trop et surtout éviter de travailler à deux.

Mais moi j’ai toujours été très intéressé par l’esprit du ken, cette façon d’aller droit dans l’action spécifique du kenjutsu, non circulaire. Et j’ai eu la chance d’être formé en kenjutsu par Inaba senseï au Shiseïkan.

Mais je ne considère pas qu’il est nécessaire de faire des armes pour faire de l’Aïkido. C’est bien d’en faire aussi dans la mesure où c’est un support ludique qui apprends à gérer une autre distance. Mais on peut en dire autant de la boxe ou des disciplines pieds-poings. Ce sont des supports qui peuvent apporter quelques chose, qui sont intéressants qui mais ne sont pas l’essence de l’Aïkido.

J’enseigne toujours le ken dans les stages d’une semaine parce que ça intéresse beaucoup de monde mais c’est un plus, ce n’est pas l’essentiel. Je n’ai rien contre ceux qui développent des systèmes d’armes, mais l’Aïkido c’est l’Aïkido. Les armes ça peut en faire partie mais on peut très bien avoir quelqu’un qui n’a jamais fait de ken de sa vie et qui fait de l’Aïkido correct avec exactement les mêmes sensations.

Est-ce que vous pensez que l’Aïkido doit évoluer dans sa forme et ses techniques ?
Oui, comme toute chose, un Aïkido qui n’évolue pas c’est un Aïkido mort. En Aïkido les techniques de base sont des katas. Et il est indispensable que tout le monde apprenne ces bases fondamentales. Ensuite il y a les applications. Et à partir de là, et bien heureusement, il y a des gens qui vont aller toujours plus loin. Qui vont créer, inventer, avoir une idée plus fine de la chose et la faire évoluer. C’est pour ça je pense que Osenseï n’a jamais dit que l’Aïkido était fini.

Quand je vois ce que des gens comme Yamaguchi senseï ont amené à l’Aïkido au niveau de la liberté je trouve ça exceptionnel. Si on part comme certains du principe que « Mon professeur était le meilleur, et moi je suis le meilleur après le professeur mais vous serez toujours moins bons que moi. », où arrive-t-on au final, ça n’a pas de sens.

Il faut bien sûr être très rigoureux sur les bases et les principes mais toute chose évolue, c’est un processus naturel et il n’y a pas de raisons que l’Aïkido ne le suive pas.

NB: Pour lire l'interview en intégralité : cliquez ici
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Site Officiel de Tissier : http://www.christiantissier.com/

Les 7 ... 7ème Dan français :
Il existe sept 7è Dan français :
- Christian Tissier,
- Franck Noël,
- Mariano Aristin,
- Paul Muller,
- Bernard Palmier
- Alain Guerrier,
- Patrick Bénézi,

Auquels nous pouvons encore ajouter Gérard Sachs, 7è Dan vivant au Japon.


Que sais-je de «Kobayashi dojos » ?

Yasuo Kobayashi Shihan (74 ans et 8ème Dan Aikikai) a commencé sa carrière d'Aïkido en 1954 à l'Université de Meiji. Il s'est inscrit au Hombu dojo en 1955 en tant que uchi deschi. Il a continué à s'entraîner là-bas jusqu'en 1969 jusqu’à ce qu’il a fondé son premier dojo à Kodaira, Tokyo.

Kobayashi Sensei a aujourd'hui près de 200 dojos au Japon, et il est responsable des clubs d'Aïkido de l'université de Meiji, de Saitama et de l'Université des sciences économiques de Tokyo. Il a continué à enseigner au Hombu jusqu'en 1972 jusqu’à ce qu’il a ouvert son deuxième dojo à Tokorozawa. C’est à ce moment là qu’il a décidé de consacrer tout son temps aux «Kobayashi dojos ». Maintenant « Kobayashi dojos» couvre le monde entier dans 15 pays, dont Taiwan, la Finlande, la Suède, Canada, USA, Brésil, Argentine, le Royaume-Uni et maintenant la Tunisie.

En effet, après un stage d'uchi deshi de deux mois au japon en 2005 , maître Abdelaziz Boukhazna (5ème Dan) s'est vu octroyer par Yasuo Kobayashi Shihan le statut de représentant officiel du «Kobayashi dojos» en Tunisie et son dojo est désormais affilié à ce réseau international. Cette affiliation permettra à maitre Boukhazna d'octroyer des grades Aïkikaï mais le plus important d'élever le niveau de la pratique en Tunisie à un niveau international.
La philosophie derrière «Kobayashi dojos» et la raison de son succès est son ambiance familiale. Kobayashi Sensei disait: «Je pense que tout le monde vient pratiquer parce qu'ils se sentent bien après leur arrivée. Dans mon dojo les gens ne parlent pas et ne critiquent pas. Ils essayent juste de s'entraîner dur.» Les personnes agées et les jeunes pratiquent ensemble et après l'entraînement ils s'assoient pour boire du thé et passer un bon moment.
Au « Kobayashi dojos » la pratique est énergique et tous les niveaux s’entrainent avec les armes dès le début. Kobayashi Sensei dit: «C'est bien d'apprendre les armes et de s’y habituer progressivement dès le début de la pratique. L’Aïkido est né du jiu-jitsu et il englobe des techniques de défenses contre les attaques de sabre. je pense qu’à travers l'apprentissage des armes, les gens peuvent comprendre les mouvements plus facilement
Trois fois par an « Kobayashi dojos » organise des passages de grades au Hombu dojo. Le principal avantage de ce point de rassemblement est l’emplacement central du Hombu et plus important encore, il est le siège de l’Aikikai.

En 1987, le « Kobayashi dojos » a reçu un prix d'excellence en tant qu'organisation de la fédération Japonaise des Arts Martiaux. Cette fédération (connu sous le nom de «Kyogikai Nihon Budo») est constituée de neuf fédérations séparée tels que All-Japan Federations of Judo, Kendo, Kyudo, Sumo, Karatedo, etc., et l'Aikikai (pour l'Aikido). « Kobayashi dojos » a également reçu une médaille du gouvernement brésilien en 1988.

Souvenirs du Stage de Hiroaki Kobayshi à Tunis

Regroupement D'aikido

Quelques souvenirs du regroupement qui a eu lieu Le vendredi 15 octobre 2010, avec le club d'aikido du centre culturel d'El Menzah 6 dirigé par maitre Abdelzaiz Mokhtari.

Signification du kanji de l'Aikido

Aïkido signifie "La voie de l'union ou de l'harmonie des énergies". Cette définition est représentée dans la calligrahpie japonaise connue sous le nom des "kanji".

Pour bien comprendre comment les kanji sont apparus dans la langue japonaise, il faut essayer de se placer dans le Japon du VIIème siècle. À cette époque, les Japonais savent déjà parler la langue, mais ne possèdent pas de système d'écriture. D'un autre côté, la Chine est un pays très influent et doté d'une avance technique supérieure aux autres pays. Et c'est petit à petit que les japonais s'imprègnent de la culture chinoise et finissent par adopter leur système d'écriture à savoir, les idéogrammes chinois ou kanji. Mais, les idéogrammes ne sont pas réellement adaptés à la langue japonaise, c'est pourquoi les japonais ont commencé par les utiliser non pas pour leur signification mais pour leur prononciation. C'est-à-dire en essayant d'utiliser des idéogrammes chinois qui se prononcent de façon identique ou approché par rapport à leur langue.

Vers la fin du VIIIème siècle, les japonais commencent à s'écarter des chinois et de leur culture. Ce repli leur permettra d'assimiler les apports étrangers pour les adapter à leur goût et culture. En effet, la plupart des idéogrammes chinois utilisés comportaient un grand nombre de traits. Il était par conséquent fastidieux d'écrire par cette méthode. C'est pourquoi, au fil du temps, vont naître deux nouveaux systèmes d'écriture basés sur l'écriture phonétique des idéogrammes chinois que l'on appelle kana :

1- Les hiragana
Issus d'improvisations poétiques des aristocrates de l'époque, ils sont nés de l'écriture de plus en plus stylisée au cours du temps des idéogrammes chinois et finissent par perdre leur lien avec leur caractère d'origine. Officialisés en 905, ils sont aujourd'hui utilisés pour écrire les mots d'origine japonaise (ceux qui existaient avant l'introduction des caractères chinois), mais aussi les mots introduits au cours des siècles (composés de caractères chinois) qui représentent plus de 60 % du vocabulaire japonais. On les utilise également pour transcrire les déclinaisons des verbes et des adjectifs.

2- Les katakana
Issus d'une évolution différente, ils ont été créés au sein les grands monastères dans le but de simplifier l'écriture des textes chinois. Chaque katakana ne conserve que quelques barres et quelques points de son idéogramme d'origine, mais garde néanmoins sa valeur phonétique. De nos jours, on les utilise pour transcrire les mots d'origine étrangère (occidentaux pour la plupart) et les onomatopées. Dans des cas beaucoup plus rares pour des raisons de style, on les emploie également pour écrire les mots d'origine japonaise et chinoise.

Représentation du terme d'aikido en kanji :

Le terme "Aikido" s'écrit en kanji comme suit:
: Signifie unir, mettre ensemble, réunir.
Trois parties dans cet idéogramme :
- Celle du haut, Jin, homme, humanité dans son ensemble,
- Celle du milieu, Ichi, le chiffre"un"
- Celle du bas, Kuchi, la bouche
Une seule voie pour l'humanité ou parler ensemble d'une seule voie

KI : Signifie énergie, souffle.
L'idéogramme exprime l'énergie sous ses 2 formes :
La croix en bas à gauche symbolise une balle de riz, le reste de l'idéogramme un récipient et son couvercle. Le riz nourrit l'homme et lui donne sa force. C'est un élément terrestre d'essence Yin. La vapeur et l'air sont des éléments sublimes d'essence Yang.

DO : Signifie chemin, voie, démarche, tao.
L'idéogramme est composé de 2 parties :
- la partie supérieure du caractère : symbolise une tête avec 2 yeux, mokumen à la chevelure dénouée shu, kubi la tête un nez des cheveux, Shi mizukara soi-même, symbolise un nez, donc celui qui montre la voie.
- la partie inférieure de l'idéogramme : symbolise un pied, une action de marcher, de se rendre à, d'allers vers, le pas initiatique, rythmé par l'alternance du yin et du yang.
Il en ressort l'idée de voie, de soi-même en train d'avancer, de progresser.

Le chemin de la force c'est la souplesse

Voici quelques citations du maître Masamichi Noro fondateur du kinomichi (en 1979) à propos de la force et de la souplesse : j'espère que ça va vous toucher autant qu'ils m'ont touché.


« Il faut sentir le rythme de l'autre et pousser sur son souffle en y posant le sien, Ki Awase. De là vient la force d'une technique. C'est le kokyu. » 2007

« Il faut laisser passer le Ki. Le Ki donne la forme et la forme est l'habit du mouvement. » 2007

« La souplesse permet le passage de l'énergie. La souplesse est une qualité du corps mais aussi de l'esprit. Elle permet l'adaptation et elle crée l'ouverture vers une meilleure situation. » 2007

« Chaque moment et chaque personne possèdent son rythme et sa musicalité. Il faut l'écouter et l'entendre pour agir avec justesse. C'est cela saisir le Ki. C'est cela surtout que l'exprimer. La technique est l'outil pour ce travail. La souplesse prépare la force au sens oriental, à la fois souffle et énergie. » 2007

Katana : au peinge fin...

Symbole de la caste des samouraïs, le katana est une arme blanche courbe à un seul tranchant. de taille supérieure à 60 cm et d'un poids standard variant de 800 grammes à 1 300 grammes. Sa poignée (tsuka), suivant le climat politique, variait entre la largeur de deux ou trois mains. La tsuka se termine par une garde (tsuba) qui protège la main.

Le katana est porté glissé dans la ceinture, tranchant dirigé vers le haut (vers le bas si le porteur est un cavalier). Il se manie généralement à deux mains, mais certaines techniques, comme la célèbre technique à deux sabres de Musashi Miyamoto, ou des techniques impliquant l'utilisation du fourreau, supposent le maniement à une main.

Différents types d katana d' entrainement :
Pour l'entraînement au katana, on utilise cinq types de sabre d'entraînement :

* le iaitō :
réplique en métal (un alliage d'aluminium et de zinc), non tranchante, d'un katana; cette déclinaison du sabre japonais est l'outil d'entraînement de prédilection des pratiquants de iaidō .
* le bokken:
C'est un sabre en bois rigide ; il est une arme en soi (le célèbre samouraï Musashi Miyamoto a remporté son fameux duel contre Kojirō Sasaki avec un bokken improvisé en taillant une rame de la barque qui l'emmenait sur le lieu du duel). Il est utilisé par les pratiquants de iaidō pour des combats, et par les pratiquants d'aïkido et de kendo dans des katas.

* l
e suburitō,
C'est un sabre en bois rigide et lourd, destiné à s'entraîner aux coupes dans le vide (suburi) en se musclant ;



* le shinai :
Il est formé par des lamelles de bambou maintenues par une gaine de cuir; ce sabre permet de porter des frappes réelles sans danger, moyennant des protections corporelles, et est utilisé par les pratiquants du kendo.


* le shinken :
C'est est un katana authentique et aiguisé; il est utilisé principalement pour les coupes, comme dans le batto do et le tame shigiri, contre des cibles constituées de tatamis ou de nattes de pailles roulées. Les hauts gradés (5e dan ou plus) en kenjutsu et en iaidō les utilisent pour passer des examens ou certains katas.

Le Seppuku

Les origines :
Cette pratique, provient de Chine, elle était employée par les femmes afin de prouver qu’en n’étant pas enceinte, elles gardaient leurs vertus intacte.Au Japon, selon la légende, c’est Minamoto no Tametomo qui fût le premier a avoir commis la première éventration après avoir tenté un coup d’état contre la capitale.

Le Seppuku apparaît aussi à l’époque de Kamakura, dans une période de guerre où l’on tue et torture, il valait parfois mieux se tuer soi-même pour échapper à la souffrance et l’humiliation.

La valeur du geste:
Démontrer l’honneur, le courage, la loyauté, la sincérité et la volonté d’un samouraï. Un geste unique et radical, lourd de symbole et d’une grande valeur.

«Seppuku» , «Hara-kiri» et «jigai »:
les japonais ne l’emploient presque jamais l’expression «hara-kiri». Le mot est devenu à leurs lèvres vulgaire. On parle d’hara-kiri si le geste est pratiqué par les petits gens du peuple, par contre si ce sont les samouraïs qui se tranchent le ventre, on peut parler de seppuku.

Quant à l’étymologie du mot, c’est bien dans le « hara-kiri » que l’on va trouver une signification. En japonais, « hara » signifie « ventre ». Mais il est souvent employé pour parler du centre de gravité, le point d‘équilibre du corps, où sont concentrées les forces vitales.

Le «jigai» est le seppuku féminin, il porte un autre nom car les pratiques de cérémonies n’étaient pas les mêmes. La femme devait préalablement se nouait les jambes pour garder une attitude décente puis, elle se coupait la veine jugulaire avec un poignard (le tantô) qu’elle possédait toujours sur elle. Cette pratique était réservée aux femmes nobles et de samouraïs.

Les raisons du seppuku :
Il existe quatre grandes raisons de faire seppuku pour les samouraïs :

  • La défaite au combat : C’est le cas le plus connu, à la fin d’une bataille, plutôt que d’être capturé, le samouraï préfère se donner la mort lui-même. Ainsi il peut à la fois prouver son courage, et réparer l’échec de sa défaite. Il évite également, avec la torture, de livrer des secrets militaires de son clan.
  • Les remontrances: (KANSHI) Souvent pratiqué par les vassaux du shogun qui accompagnait leurs critiques au gouvernement par leur propres suicide.
  • La sanction pénale: (TSUMEBARA) Instituée par les shogun Tokugawa, elle permettait d’éviter l’exil ou la prison pour les sa mourais. A l’époque Edo, il y avait deux catégories de supplices, « les sublimes et les atroces. Les gens du commun étaient, selon la gravité de la faute, exposés au pilori, tatoués, fouettés, bannis et pour la peine de mort, décapités, brûlés ou crucifiés…Ces exécutions avaient lieu en public, alors que le tsumebara se déroulait en silence, à huit-clos.»
  • L’accompagnement dans la mort: (JUNSHI) Directement inspiré de la chine, cette pratique était la seule raison qui ne faisait pas suite à un échec. Lors de la mort de son seigneur, les samouraïs prouvaient leur fidélité et leur attachement en suivant leur maître dans la mort. Comme on peut l’imaginer, cette pratique causa la perte de nombreuse vie, un seppuku collectif pouvant rassembler jusqu'à 500 guerriers.
La fin d’une coutume:
La pratique du Junshi disparaît en 1663, interdite par le shogun actuel devant l’ampleur des pertes humaines. Quant au seppuku, à part quelque rares cas exceptionnels, la pratique disparaît à l’ère Meiji.

Seppuku : mode d'emploi :
Tout comme une pièce de théâtre classique, la pratique du seppuku nécessite une mise en scène. Toujours la même, c’est une sorte de cérémonie que l’on exécute selon des codes très précis. Les caractéristiques de ce rituel :

1) Les préparatifs avant l’exécution: Le condamné doit d’abord se vêtir d’un kimono blanc; s’il le souhaite, il peut écrire un poème, réciter des prières ou méditer derrière un paravent. Bien sûr, tout dépend de la situation du moment; par exemple sur le champ de bataille où le temps presse, le guerrier n’a pas le temps d’enfiler un costume, encore faut-il qu’il en est un, il peut donc se limiter à un discours ou un poème d’adieu.

2) La salle: Le plus souvent, on pratique le seppuku dans un endroit assez calme, généralement un sanctuaire. La taille de la salle va dépendre de l’importance du samouraï.

3)Le public: Le seppuku se pratique dans la majorité des cas, devant une assemblée restreinte de personnes, spectateurs et témoins, leur présence est indispensable.

4) Les acteurs: Deux acteurs pour cette mise en scène : Le héros (l’homme qui va se faire seppuku) et le personnage secondaire, tenu par l’assistant.

Avant l’exécution, le condamné doit choisir un Kaishaku, qui aura pour rôle de lui trancher la nuque une fois que celui-ci aura fini de s’éventrer. Le choix de l’assistant est généralement confié à des amis du condamné.

5) Les codes d’exécutions : Avec un poignard spécial, le Kusungobu, d’environ 25 centimètres,le condamné entoure sa lame d’un bout de tissu blanc,sans crier et en regardant toujours fixement droit devant,il l’introduit lentement sur le côté gauche de son abdomen dans l’axe du nombril, il fait une longue incision jusqu’a l’autre extrémité d’environ 15 à 20 centimètre,puis une deuxième incision de haut en bas pour former un X, enfin l’assistant décolle la tête d’un coup de sabre. Si le condamné n’a pas de Kaishaku alors, il doit laisser sortir ses intestins et se laisser mourir.

Les différents Kamae du Ken

Il existe cinq principales gardes ou kamae :

1- seigan no gamae : l'escrimeur est de face, le sabre pointé devant lui ; si l'on poursuit la courbe de la lame, la courbe passe entre les deux yeux de l'adversaire, le sabre est ainsi à une hauteur moyenne (chūdan) ; cette garde permet de frapper d'estoc (tsuki) ou bien de changer de garde pour effectuer une coupe (« armer » le coup) ;

2 - hassō-no-kamae : le sabre est tenu lame vers le haut, la poignée (tsuka) au niveau de l'épaule ; il est prêt à frapper en diagonale vers le bas (kesa giri) ;

3- jōdan no gamae : le sabre est tenu au-dessus de la tête (position haute, jōdan), lame pointant vers le haut, prêt à frapper de haut en bas (shōmen) ;

4- gedan no gamae : le sabre est tenu pointe en bas, la poignée au niveau du bassin (position basse, gedan), prêt à frapper en diagonale vers le haut (gyaku kesa giri).
  • pour la garde à gauche (hidari waki no gamae), le pied gauche est reculé, et du fait de la position des mains sur la poignée (tsuka), le poignet droit couvre le poignet gauche ;
  • pour la garde à droite (migi waki no gamae), le pied droit est reculé.
5- waki-no-kamae : le sabre est tenu horizontalement, au niveau du ventre, la pointe dirigée sur le côté ;

La Méditation

La méditation, c’est à la base le fait de "méditer", donc simplement de réfléchir. Mais aujourd’hui, avec les approches orientales, ce terme désigne les techniques pour se vider la tête, pour retrouver la quiétude.

Des scientifiques se sont penchés sur les effets de la méditation sur le cerveau. Grâce à des enregistrements par encéphalogramme, ils ont pu montrer chez des bouddhistes que cet état de conscience entraînait l’apparition d’ondes cérébrales équivalentes a celles d’un sommeil profond. D’autres études ont montré que les zones du cerveau responsables de la concentration éveillée étaient allumées. Ainsi le cerveau serait à la fois dans un état de repos extrême et de concentration très forte… un état paradoxal qui serait bénéfique.

Les vertus de la Méditation
Bien sûr, la première vertu de la méditation est de chasser le stress. Elle serait d’ailleurs l’un des moyens utilisés par les habitants d’Okinawa pour rester zen… et devenir centenaires ! La méditation a également un impact direct sur le corps. Ainsi, une étude a montré que la méditation pouvait doper le système immunitaire, permettant ainsi de limiter les infections. Une étude a montré les bienfaits de cette pratique pour le système cardiovasculaire : les "adeptes" de la méditation avaient une tension plus basse, un coeur plus lent, et leur profil lipidique était meilleur. Des vertus confirmées par des travaux américains.

Les différentes tehchniques de méditation

Il n’existe pas une mais plusieurs techniques de méditation. Chacune repose à peu près sur les mêmes bases. Parmi toutes les méthodes, signalons les suivantes :
·Bouddhique : cette technique codifiée n’a pas pour unique but une simple relaxation. La méditation quotidienne est un exercice pour atteindre la sagesse ;
·Zazen : cette méditation est un travail sur la posture et la respiration, apparentée à la méditation bouddhiste ;
·Transcendantale : celle-ci part du principe qu’il y a quatre niveaux de conscience : sensorielle (sentir notre environnent), de soi (de son corps), la conscience au sens strict (notre esprit) et la "conscience absolue", qui transcende toutes les autres. La méditation permettrait d’atteindre cet état ;
·Yoga : le Yoga n’est pas bien sûr uniquement une méthode de méditation. Mais cette pratique inclus des exercices similaires.

A vous de choisir la méthode que vous jugez la plus adaptée.

Des exercices faciles
Vous pouvez faire quelques exercices simples :
·D’abord, installez-vous dans un endroit calme, où vous ne serez pas dérangé ;
·Essayez de mettre une lumière douce (bougies) ;
·Installez-vous confortablement, assis;
·Fermez les yeux et, détendez-vous, écoutez votre respiration ;
·Essayez de visualiser une image ou pourquoi pas, regardez une reproduction de tableau qui vous parle ;
·D’autres techniques proposent de visualiser chaque partie de son corps, d’en prendre conscience les unes après les autres, en partant des pieds ;

Les techniques de relaxation peuvent-vous compléter la méditation, pour vous aider à vous détendre. L’idée et de ne pas penser au travail, aux contrariétés ou a des choses de votre quotidien. Essayer de rester dans cet état de calme un quart d’heure, chaque jour !

kiai en aïkido

Le mot "Kiai" désigne dans les arts martiaux, le cri de combat qui précède ou accompagne l'application d'une technique. Ce cri est utilisé notamment pour marquer une volonté d'action, ou bien pour perturber la concentration de l'adversaire.

Kiai (気合,) utilisé dans les budō est composé des kanjis :

* , qui se lit « ki » , et désigne l'énergie interne, l'âme, l'esprit, la volonté… ;
* , qui se lit « ai »(contraction de « awasu »), réunir.

Parfois vu à tort comme le « cri qui tue » des karatékas, il s'agit d'une « extension du ki », de l'extériorisation d'un « cri interne », du souffle-énergie (kokyu-ryokyu) dans une coupe, un mouvement martial. C'est la concentration de toute l'énergie du pratiquant dans un seul mouvement.

Maitre Suga Toshiro, lors d'une interview, a expliqué l'importance du kiai dans la pratique des arts martiaux. Il disait que
" Le kiaï est une respiration profonde. L'entendre permet d'évaluer une personne. Un kiaï correct est très probablement la marque d'un haut niveau parce qu'il est lié à une respiration juste. Martialement le kiaï est très important. Il sert à se donner du courage, à encourager ses compagnons, à effrayer ses adversaires, à rassembler son énergie, à évacuer la tension. Le kiaï est une vibration qui doit venir du seïka tanden. C'est très important de pouvoir faire des kiaï corrects. On dit qu'on pouvait entendre les kiaï de maître Ueshiba à deux kilomètres de distance. Sa voix était très particulière."

Comment améliorer son kiai?? Suga sensei recommande de travailler beaucoup les armes. "je fais deux mille suburi par jour avec un bokken d'un kilo. Lorsqu'on fait beaucoup de suburi avec une respiration superficielle cela a des conséquences néfastes donc j'y prête particulièrement attention et j'ai constaté une amélioration de mon kiaï" affirmait-il.

Echos du notre Uchi Deshi

Voilà-en images- les dernières nouvelles de notre "envoyée spéciale" Afef au kobayashi dojo : les images montrent bien que notre uchi deshi est encore vivante et elle résiste au régime intensif d'entrainement quotidien.